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En deux mots, c'est quoi ?
C'est un mec... Qui a peut-être pas trop bien compris comment il s'est retrouvé avec ce nom de code, d'ailleurs. Il le doit à sa mémoire et au héros grec du même nom, mais ça on s'en fiche. Ce qui compte c'est qu'il a une mémoire d'éléphant et qu'on lui demande de s'en servir. L'ennui, c'est que le job est éprouvant pour les nerfs et que notre homme a parfois des envies de se la jouer pantoufle.
16 octobre 2010

Claudine et sa Psy

Fiche-LectureSur ce coup-là, je n'ai pas fait grand-chose, moi... Juste le dessin de couverture, à titre gracieux, et encore, la colo, c'est du vite-fait-pas-bien-fait. Faut dire qu'y avait urgence rapport à l'envoi sous presse.

Les indications de Claudine : "une petite bonne femme perdue dans un grand fauteuil"... En lisant le livre, j'ai compris pourquoi.

Se confronter à soi-même, en soi, c'est déjà toute une aventure, mais quand, en plus, ça passe par le cérémonial de la psy et le regard de l'autre, même s'il se veut absolument neure, ça devient une histoire de ouf.

2010-10-11-a

Histoire de ouf qui, pourtant, est de nos jours assez ordinaire. Qui n'a pas ses démons à exorciser ?

La maladie d'un des parents, les difficultés professionnelles ou sentimentales, tout finit tôt ou tard par aller fermenter dans la marmite cérébrale. Mais, nom d'un flocon de neige, que faisait-on avant l'invention du divan ?

Oui, je sais, ici, il est question d'un fauteuil...

Que faisait-on avant l'invention du psy ?

Pourtant, fallait bien qu'on se débrouille...

2010-10-1-

En fait, la vraie question serait peut-être "pourquoi, de nos jours, a-t-on autant besoin des psys ?"

Mais bon...

Pour en revenir à Clo et à son bouquin... Ca fait de l'équilibrisme entre drôlerie et tristesse. C'est touchant d'une vérité quotidienne. Une marche vers soi-même qui donne à réfléchir.

Etrangement, au-delà de la question du vécu de la fille de mère épileptique, au delà des problèmes de vie ordinaire, c'est la question du courage qu'il faut pour déballer sa vie au grand jour, qui m'est restée là, à la fin.

blog de Claudine = par ICI.

Mon blog-atelier = par LA.

 

Précisons qu'il est question, ici, de dépression, c'est à dire d'une maladie nettement plus dure à soigner qu'un vague petit coup de déprime... Même si on emploie parfois l'un ou l'autre de ces deux termes à la place de l'autre.

 

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Commentaires
S
C'est la colorisation que j'aime pas...<br /> Trop lisse.<br /> <br /> J'suis de la vieille école...
M
Moi j'aime beaucoup ton "petit" dessin :)<br /> et je suis d'accord aussi sur ton analyse : les gens prenaient le temps de vivre, de s'inquiéter du voisin, de gérer les conflits au quotidien avec l'aide d'un patriarche, d'un prêtre aussi parfois. J'ai souvent entendu mes grands-parents dire que la psychanalyse avait remplacé le confessionnal. Il est vrai que dire les choses à quelqu'un qui a du recul et un autre regard peut bien aider. Quand à la machine humaine,son problème est là : ce n'est pas une machine mais <br /> une personne ! et des gens comme toi, Clo et les "copinautes" ça fait chaud au cœur de les avoir. :)
S
Ben quoi ?<br /> Il est passé, ton comm... Evidemment, sur les blogs à comms modérés, comme celui-ci, on ne peut pas en être sûr... Mais tous ces jours-ci, autant que ça puisse bugguer, mes comms sont toujours passés. Partout. Aucun qui soit resté en rade...<br /> Suffit de faire confiance à la technique !<br /> Et ici, la technique, elle date pas d'hier... On est au temps des ordinateurs gros "comme ça", sur ce blog ! Alors s'il bugue, il a des excuses.<br /> <br /> La dépression ?<br /> Pas vraiment une inconnue, pour moi... J'ai fait de l'animation, il y a quelques années, pour des dépressifs, et puis, sur un forum où j'étais il y a encore peu de temps, on a vu passer pas mal de gens en attente d'un peu de soutient psychologique.<br /> <br /> Autrefois, c'est à dire avant la révolition industrielle et l'accélération de toutes choses qui s'en est ensuivie, je pense que les gens "prenaient le temps"... Celui de se stresser moins... Celui de se détendre et éventuellement de réfléchir ou de s'apaiser... Celui de s'inquiéter du voisin...<br /> <br /> Tout va de plus en plus vite.<br /> La machine humaine ne tient pas le coup quand le rythme est trop fort et les chocs trop violents...
P
Je recommence mon comm, ce prob de fenêtre réapparaît ce soir, zut !<br /> Donc, un grand merci à toi ma gribouilleuse ! Ton dessin a fait l'unanimité, alors sois plus tendre avec toi ! Quant à la rép à ta question, les gens devaient s'arranger avec leurs croyances, avec leur foi sans doute.<br /> J'espère que cette fois, ça ira. Je vais sauvegarder celui-là. <br /> Bisous,<br /> Claudine
P
Merci Selene, ça me touche comme tu sais. Tu as su parfaitement, avec ce dessin, transmettre l'atmosphère des échanges avant même avoir lu le livre. Merci d'avoir relevé le caractère lourd de la dépression dont on ne se remet jamais tout-à-fait. Pour répondre à ta question de savoir comment les gens faisaient avant, ils s'en remettaient à leurs croyances et leur foi je pense. <br /> J'ai FB ton lien ma gribouilleuse. Tu es dure avec toi, je n'en ai eu que des compliments.<br /> Je t'embrasse,<br /> Claudine
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