Claudine et sa Psy
Sur ce coup-là, je n'ai pas fait grand-chose, moi... Juste le dessin de couverture, à titre gracieux, et encore, la colo, c'est du vite-fait-pas-bien-fait. Faut dire qu'y avait urgence rapport à l'envoi sous presse.
Les indications de Claudine : "une petite bonne femme perdue dans un grand fauteuil"... En lisant le livre, j'ai compris pourquoi.
Se confronter à soi-même, en soi, c'est déjà toute une aventure, mais quand, en plus, ça passe par le cérémonial de la psy et le regard de l'autre, même s'il se veut absolument neure, ça devient une histoire de ouf.
Histoire de ouf qui, pourtant, est de nos jours assez ordinaire. Qui n'a pas ses démons à exorciser ?
La maladie d'un des parents, les difficultés professionnelles ou sentimentales, tout finit tôt ou tard par aller fermenter dans la marmite cérébrale. Mais, nom d'un flocon de neige, que faisait-on avant l'invention du divan ?
Oui, je sais, ici, il est question d'un fauteuil...
Que faisait-on avant l'invention du psy ?
Pourtant, fallait bien qu'on se débrouille...
En fait, la vraie question serait peut-être "pourquoi, de nos jours, a-t-on autant besoin des psys ?"
Mais bon...
Pour en revenir à Clo et à son bouquin... Ca fait de l'équilibrisme entre drôlerie et tristesse. C'est touchant d'une vérité quotidienne. Une marche vers soi-même qui donne à réfléchir.
Etrangement, au-delà de la question du vécu de la fille de mère épileptique, au delà des problèmes de vie ordinaire, c'est la question du courage qu'il faut pour déballer sa vie au grand jour, qui m'est restée là, à la fin.
blog de Claudine = par ICI.
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Précisons qu'il est question, ici, de dépression, c'est à dire d'une maladie nettement plus dure à soigner qu'un vague petit coup de déprime... Même si on emploie parfois l'un ou l'autre de ces deux termes à la place de l'autre.