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Code = NESTOR
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Code = NESTOR
En deux mots, c'est quoi ?
C'est un mec... Qui a peut-être pas trop bien compris comment il s'est retrouvé avec ce nom de code, d'ailleurs. Il le doit à sa mémoire et au héros grec du même nom, mais ça on s'en fiche. Ce qui compte c'est qu'il a une mémoire d'éléphant et qu'on lui demande de s'en servir. L'ennui, c'est que le job est éprouvant pour les nerfs et que notre homme a parfois des envies de se la jouer pantoufle.
24 janvier 2009

Parano style

Ah ! Les arts ! On n'a rien inventé de mieux pour dramatiser ou dédramatiser les choses...

Il se trouve que, dans les années 50, le cinéma passe au stade industriel...

Il se trouve également que, à cette époque, avec la guerre froide, il y a un engouement pour le genre "suspens espionnage". C'est à dire, d'une part, la littérature "polar d'espionnage" et d'autre part, les films thrillers du même type.

De cette mode, naîtra, en 1962, la série cinématographique la plus célèbre qui soit dans ce domaine, bien qu'à l'évidence, elle l'aborde par le biais de l'ironie : un agent secret qu'on ne présente plus et d'ailleurs, il se charge bien de se présenter lui-même. Cliquez ICI, si vous ne l'avez pas identifié.

Cet agent succède d'assez peu (3 ans), sur les écrans, au héros d'un film d'espionnage des plus angoissants, oeuvre du grand maître du genre thriller: Hitchock. Le noeud le plus serré de l'angoisse qui se noue autour du héros et du spectateur étant, ici, que le héros est un homme ordinaire, et même sans aucune envergure, qui d'un seul coup, d'un seul, il s'est retrouvé au centre d'une affaire qui semble d'importance mais dont il ignore tout, sinon que tout le monde a l'air de croire qu'il en connaît les moindres détails. Un "monsieur tout le monde" que rien ne prédisposait à cette aventure et qui va s'en trouver transformé. Et comme j'ai décidé de vous embêter, cliquez ICI, au cas où vous n'auriez pas reconnu le film.

 

2009-01-24-a

Derrière ces apparences, somme toutes, assez légères (il ne s'agit, après tout, que de cinéma!), se cache une véritable paranoïa. Certains en sont conscients et s'ils en ont les moyens, tentent quelques mises en garde. D'autres se contentent d'en être victimes et sont prêts à croire à voir partout des espions. Ca n'est pas bien surprenant. C'est l'histoire de toutes les crises entre deux ennemis qui ne se décident pas à s'affronter, ou tardentà le faire. Bien souvent, il n'est pas bon, alors, d'être celui qui ressemble à un ennemi ou hésite à choisir son camp.

Aux Etats-Unis, cette adorable période de l'après-guerre (fin des 40 début des 50) est celle de la "chasse aux sorcières". Voilà de quoi donner de l'inspiration aux auteurs... Bon... Ca se calme un peu, sur la fin des 50. Heureusement !

Pour ne rien arranger, la législation américaine à propos du cinéma et de ce qu'on peut y montrer est très stricte et très restrictive. C'est encore  le temps de la loi Hays du code Hays. Pas de scènes évoquant la sexualité, surtout si c'est hors-mariage, pas de mixité raciale dans un même contexte (Cliquez ICI). La machine hollywoodienne, donc, n'a pas trop le choix. Elle ne peut produire que des films d'action. Westerns, films d'aventure, films héroïco-légendaires, films d'espionnage, films de science-fiction.

Image hébergée par servimg.com

Mais cette période touche à sa fin... En 1966, le Code Hays (qui date quand même des années 30) est abrogé. Hollywood va passer de la plus extrême sévérité à une liberté débridée.

2009-01-24-b

Cliquez ICI si vous êtes un fan de ciné des années 50-60... Mais surtout, n'oubliez pas de repasser par chez moi, à l'occasion !...

 

 

Lien-interne-1962

 

 

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