North by Northwest

Le titre original est une référence à Hamlet : "Je ne suis fou que quand le vent souffle au Nord du Nord-Ouest" (cherchez l'erreur ?)

Hitchcok.

Film américain sorti en 1959. 

Le générique est vert, marqué de lignes bizarres, un peu obliques.

Ce sont les lignes du béton entre le verre des gratte-ciel. Tout défile. Tout se presse. Tout s'échappe déjà et on sent venir le malaise, mais c'est normal, puisque c'est un Hitchcok. L'image de la ville, puis celle de la foule qui court en tous sens remplace le quadrillage blanc sur fond vert. Et puis, on voit Hitchcock se faire claquer la porte au nez par un autobus qui démarre... Et ensuite, on rejoint Roger Thornhill, brave homme dont les pires raisons de stress (et elles le mettent déjà pas mal sur les nerfs) sont sa mère et ses ex-femmes.

Mais en un rien de temps et en tous cas avant que le malheureux ne s'en soit rendu compte, va commencer la pire course-poursuite que l'Histoire du cinéma aie vue jusque là (et encore maintenant ça reste une des plus impressionnantes!)

La Mort Aux Trousses
envoyé par St-John. - Regardez des web séries et des films.

Ecoute bien : dès cette musique, l'effet vertigo commence et vous prend aux tripes !!!

Particularité numéro 1 de ce film d'espionnage, sorti en un temps où les films et romans d'espionnage sont très à la mode = le héros est complètement étranger à l'univers de l'espionnage, mais il a beau le dire et le redire, tout le monde semble persuadé qu'il y est au contraire un véritable crack, un individu avec qui il faut compter. Et quand on se rendra compte qu'il y a, depuis le début, des gens qui savent qu'il est en effet, un pauvre gars "hors du coup", on se rendra compte en même temps qu'il est hors de question de laisser soupçonner qu'il ne soit pas l'as des as et le superchampion.

Dans de telles conditions, l'espérance de vie de notre pauv'tit gars pas préparé pour deux sous au rude univers de l'espionnage, ne saurait être que plutôt réduite ! 

Affiche prélevée sur cette page (mais le lien ne sera pas valable éternellement)

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Détail qui peut, à notre époque, sembler comiquement puritain : la scène finale (dans le train, après celle sur le mont Rochmore) n'a évité la censure (on est dans la période Hays) qu'en se voyant rajouter une réplique... Et l'image du train entrant dans le tunnel... Hem... Je n'en dis pas plus !

Faut dire que le film entier flirte avec les interdits du code Hays... A commencer par les rapports tendus du héros avec sa mère et ses deux ex-femmes dont il est dur de dire que ça a l'air de faire l'apologie de la vie de famille !

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1° image d'illustration de cet article = affiche du film.

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