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Code = NESTOR
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Code = NESTOR
En deux mots, c'est quoi ?
C'est un mec... Qui a peut-être pas trop bien compris comment il s'est retrouvé avec ce nom de code, d'ailleurs. Il le doit à sa mémoire et au héros grec du même nom, mais ça on s'en fiche. Ce qui compte c'est qu'il a une mémoire d'éléphant et qu'on lui demande de s'en servir. L'ennui, c'est que le job est éprouvant pour les nerfs et que notre homme a parfois des envies de se la jouer pantoufle.
12 mai 2012

La femme dans la BD avant 1960

Pendant très longtemps, on a traduit la place des femmes dans les BD du XX° siècle comme "minime. Celles des BD de la première moitié du XX°, surtout.

Cette place étant celle de soeur du héros, de mère du héros, d'épouse (rarement), de fiancée, d'infirmière, etc. De ce fait, son rôle se résumait, semblait-il, du moins, à rafistoler le héros après ses aventures pour qu'il puisse retourner en courir d'autres.

Vue très simpliste...

A quel moment s'est-elle imposée ?

Sans doute quand on a entrepris de décortiquer, voire de psychanaliser la bande dessinée.

Même qu'Eddy Mitchell, il en a fait une chanson...

Le problème étant que cette louable entreprise s'est effectuée dans un contexte où le féminisme était à l'honneur et où les "vieilles BD" à héros masculin et personnages secondaires féminins doux et peu actifs avaient des allures "beuuuurrrk".

Pourtant, cette place n'était pas si faible, pas si minime que ça.

La tradition qui attribue à  la femme  le rôle de "rafistoler" le héros, tant au mental qu'au physique est assez ancienne.... Et assez répandue. On la retrouve dans les romans médiévaux (qui à l'époque étaient une tendance rebelle contre la tradition représentée par l'Eglise) et en orient. Et ça n'est pas un rôle minime !

Le héros qui s'effondre retombe au niveau de l'humain. S'il ne le fait jamais, le lecteur ne peut pas s'attacher à lui. Mais s'il ne se relève pas, il ne peut pas reprendre son chemin. C'est ici qu'intervient le rôle de l'élément féminin dans les vieilles BD à l'ancienne...

Evidemment, y'a des irréductibles qui trouvent le moyen de ne jamais se faire le moindre petit bobo. Genre Astérix et Obélix. Mais ces deux-là, ils sont déjà de la génération "BD des années 60". Ou alors, des petits rigolos dont le scénariste, (allez comprendre?) réussit toujours à faire prendre des coups au comparse plutôt qu'au héros (pô juste!!!)

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